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Histoire de La Bouëxière

Le petit "guerrier de La Bouëxière"

Le petit guerrier de La Bouëxière

Le 7 février 1935, L'Ouest-Eclair se fait l'écho d'une surprenante découverte au lieu-dit La Lande de Villeray, à La Bouëxière. Celle d'un agriculteur, Théodore Boutrot qui, en retournant un talus, a mis au jour sous une pierre plate une statuette de bronze. Haute de 13 centimètres, elle représente un homme nu, seulement chaussé de sandales, et posé sur un socle. Un bouclier de forme hexagonale dans la main gauche. Un bâton dont l'extrémité est à figure humaine casquée dans la droite.

La nouvelle fait grand bruit dans la communauté scientifique de Rennes. La statuette est notamment rapprochée à des pièces grecques. Le journaliste parle même de «petit dieu égyptien» ! «La datation est estimée entre le 1er siècle avant Jésus-Christ et le 1er siècle après, note Françoise Berretrot, l'un des quatre conservateurs du Musée de Bretagne. En tout cas, la statuette est un guerrier de période antique. Le bouclier et les sandales sont caractéristiques des Romains. De même que le traitement du bronze et les yeux en verre. En même temps, la chevelure avec ses mèches parallèles rabattues sur le front, le nez droit et les pommettes hautes... Tout rappelle des influences celtiques. Elle fait partie de l'art qualifié de gallo-romain.»

Le travail de l'artiste qui l'a réalisé est remarquable car «fait en une seule coulée». Nul ne sait encore s'il habitait dans notre région. Si la pièce a voyagé ou pas ? Pourquoi elle était dissimulée sous cette pierre ? «Il n'y a jamais eu de fouilles, donc nous n'avons aucune référence.»

le petit guerrier de La Bouëxière le petit guerrier de La Bouëxière

Depuis sa découverte, le petit guerrier avait disparu, certainement conservé par un particulier. « Elle a réapparu chez un grand antiquaire parisien, qui avait demandé une autorisation de sortie du territoire pour la vendre à l'étranger », raconte François Hubert, conservateur en chef du Musée. Pas question de laisser partir cette pièce, à moins qu'aucun musée ne soit intéressé. «Rennes-Métropole, via le Musée de Bretagne, s'en porte finalement acquéreur à 55 000 €, 50 % étant pris en charge par le Fonds d'acquisition régional des musées financé conjointement par l'État et la Région.»

source : Ouest-FranceNouvelle fenêtre...
source : Aremorica.comNouvelle fenêtre...
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